Les études menées par les scientifiques démontrent que nous passons le tiers de notre vie à dormir. Cependant, nous avons tendances à mettre cette activité en second ou troisième plan, alors qu’elle est censée faire partie de nos premières préoccupations. Le sommeil réparateur reste une priorité pour avoir une vie bien remplie, mais nombreuses sont les personnes qui souffrent du manque de ce sommeil de qualité.
Comment définir un sommeil réparateur ?
Le sommeil est dit réparateur quand il permet de faire le repos utile à l’organisme afin de se retrouver en pleine forme le lendemain et durant la journée entière. Quand une personne s’endort, elle passe par de nombreuses phases puisque le sommeil est structuré. On peut distinguer les deux premiers stades qui sont : le sommeil lent léger et le sommeil lent profond. Le sommeil paradoxal ou REM (Rapid Eye Movement) vient en troisième place.
Toute personne suit ces cycles, mais le plus important reste celui du sommeil profond. Ce dernier marque l’activité des neurones qui doivent procéder à l’élimination des toxines afin de recharger les batteries de chaque organe. L’organisme devient une usine reproductive, car les cellules se renouvellent, les muscles se mettent au repos et la mémoire peut se développer. Ce cycle peut durer 1h 30, par contre le sommeil réparateur nécessite 7 à 9 heures.
L’effet du sommeil quand il n’est pas réparateur
Le manque de sommeil réparateur se fait sentir rapidement au niveau physique avant d’avoir des impacts sur la santé mentale. La personne en état de manque est soumise à plusieurs maux comme ;
• L’insuffisance d’énergie au moment du réveil et pendant la journée
• Le problème de concentration et de mémorisation des choses
• Le système immunitaire vient à s’affaiblir parce qu’il n’a pas le temps de se renforcer la nuit, les cellules fonctionnent en mode ralenti
• Une baisse ou augmentation du poids
• Les sentiments exacerbés et de stress apparaissent avec l’agressivité, l’excès d’émotions.
Il est alors important de faire le point sur votre hygiène de vie à commencer par l’alimentation, la pratique d’une activité physique, le stress lié au travail, les problèmes de santé. Ces critères peuvent interférer sur la manière dont l’organisme se sent à la fin de la journée. Si le phénomène se répète à long terme, il peut être à l’origine des nombreux soucis concernant la santé. Vous devez en parler avec votre médecin traitant dans le but d’obtenir l’aide dont vous aurez besoin.
Quelles méthodes appliquer pour avoir une bonne nuit réparatrice ?
Comme il a été évoqué auparavant, la qualité du sommeil ne s’appuie pas sur le nombre d’heures passées à dormir. Toutefois, il existe des excitants qui provoquent des troubles du sommeil profond et des problèmes d’endormissement et aussi le choix d’un bon lit.
Pour être sûr de dormir paisiblement, il est primordial d’éviter les éléments qui suscitent le réveil cérébral. En général, ce sont les écrans munis d’une lumière bleue, le café, les exercices physiques assez tard le soir, les nourritures copieuses. Il faut prendre un peu de temps pour observer et écouter ce dont le corps réclame. La routine au quotidien sert à maintenir le corps en éveil, pourtant il est conseillé de se conditionner pour la préparation de la phase d’endormissement. On peut opter pour une lumière tamisée, une bonne musique, la lecture d’un livre et un verre d’eau pour voir apparaître les premiers picotements des yeux. Il faut dormir régulièrement à des heures fixes pour ne pas louper le premier cycle du sommeil.